Patient zéro

Louis LEPRINCE-RINGUET (1901-2000)

Vous avez le goût du grand art
Et sur mon compteur électrique
J’ai le portrait du prince-ringard

Louis Marie Edmond Leprince-Ringuet est né le 27 mars 1901 à Alès.

Ancien élève de l’Ecole polytechnique (promotion 1920N), il rejoint en 1929 l’équipe du duc Maurice de Broglie au laboratoire de physique des rayons X. Il parvient à prouver que le rayonnement cosmique est composé de particules chargées, déviées par le champ magnétique terrestre.

En 1936, professeur à Polytechnique, il crée un laboratoire.… Lire la suite...

LUCIFER / SATAN

Lucifer

Un autre fou sort de son trou
Les yeux recouverts de poussière
De trois siècles passés chez Lucifer

Lucifer est un nom dont l’étymologie latine « lux-ferre » peut se traduire par « porteur de lumière » mais qui a été utilisé par certains chrétiens au sens figuré  de « qui porte la vérité ». Pour les Romains, il personnifiait donc la planète Vénus qui, précédant le soleil, annonçait la venue de la lumière de l’aurore.

Lucifer est également directement associé au mot hébreu « Heylel » signifiant « L’étoile du matin », utilisé dans la Vulgate, version latine de la bible, pour traduire l’expression « astre brillant » (Isaïe 14:12-15).… Lire la suite...

BELZÉBUTH


J’étais Caïn junior le fils de Belzébuth
Chevauchant dans la nuit mes dragons écarlates

Le nom de Belzébuth fait l’objet de nombreuses variantes orthographiques, correspondant à différentes retranscriptions linguistiques, étymologiques et dans certains cas, selon le théologien Jacques Ellul, à des détournements ironiques.

Le culte de Belzébuth est à l’origine évoqué dans le Deuxième livre des Rois de l’Ancien Testament en tant que divinité païenne du monde sémite : Ochozias, fils d’Achab et de Jézabel, vient d’hériter du trône de Samarie.… Lire la suite...

LE VEAU D’OR

Nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire
D’imaginer nos lois tombant d’un Sinaï

Moïse a de nouveau quitté son peuple pour rejoindre Dieu sur le mont Sinaï et recevoir les tables de la Loi. Jusque-là, le peuple d’Israël faisait confiance à celui qui les avait libérés de l’esclavage de Pharaon.

Se croyant abandonnés, les enfants d’Israël demandent à Aaron, le frère de Moïse, de leur donner des dieux qu’ils puissent voir et toucher (Exode 32, 1).

Quand de joyeux banquiers cherchent un nouveau tambour
Pour battre le retour du veau d’or clandestin

Certain que, cette fois-ci, Moïse ne tarderait pas à revenir mais aussi pour gagner du temps, Aaron leur confectionne un veau en faisant fondre les bracelets, colliers et pendants d’oreille en or que les hébreux avaient emportés avec eux.… Lire la suite...

MOÏSE

Voyant d’un mauvais œil la prospérité et la puissance du peuple des enfants d’Israël, le nouveau Pharaon ordonne aux sages-femmes Égyptiennes d’exterminer tout nouveau-né hébreu de sexe masculin (Exode I).

Ne pouvant plus dissimuler son bébé de trois mois, une femme de la tribu de Lévi le place dans une corbeille qu’elle dépose sur le Nil. Venue se baigner dans le fleuve, une fille de Pharaon découvre l’enfant. Malgré son origine qui ne laisse de place au doute, elle décide de l’adopter et le confie quelques temps, contre salaire, aux soins nourriciers de sa mère naturelle.… Lire la suite...