Références

LUCIFER / SATAN

Lucifer

Un autre fou sort de son trou
Les yeux recouverts de poussière
De trois siècles passés chez Lucifer

Lucifer est un nom dont l’étymologie latine « lux-ferre » peut se traduire par « porteur de lumière » mais qui a été utilisé par certains chrétiens au sens figuré  de « qui porte la vérité ». Pour les Romains, il personnifiait donc la planète Vénus qui, précédant le soleil, annonçait la venue de la lumière de l’aurore.

Lucifer est également directement associé au mot hébreu « Heylel » signifiant « L’étoile du matin », utilisé dans la Vulgate, version latine de la bible, pour traduire l’expression « astre brillant » (Isaïe 14:12-15).… Lire la suite...

BELZÉBUTH


J’étais Caïn junior le fils de Belzébuth
Chevauchant dans la nuit mes dragons écarlates

Le nom de Belzébuth fait l’objet de nombreuses variantes orthographiques, correspondant à différentes retranscriptions linguistiques, étymologiques et dans certains cas, selon le théologien Jacques Ellul, à des détournements ironiques.

Le culte de Belzébuth est à l’origine évoqué dans le Deuxième livre des Rois de l’Ancien Testament en tant que divinité païenne du monde sémite : Ochozias, fils d’Achab et de Jézabel, vient d’hériter du trône de Samarie.… Lire la suite...

LE VEAU D’OR

Nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire
D’imaginer nos lois tombant d’un Sinaï

Moïse a de nouveau quitté son peuple pour rejoindre Dieu sur le mont Sinaï et recevoir les tables de la Loi. Jusque-là, le peuple d’Israël faisait confiance à celui qui les avait libérés de l’esclavage de Pharaon.

Se croyant abandonnés, les enfants d’Israël demandent à Aaron, le frère de Moïse, de leur donner des dieux qu’ils puissent voir et toucher (Exode 32, 1).

Quand de joyeux banquiers cherchent un nouveau tambour
Pour battre le retour du veau d’or clandestin

Certain que, cette fois-ci, Moïse ne tarderait pas à revenir mais aussi pour gagner du temps, Aaron leur confectionne un veau en faisant fondre les bracelets, colliers et pendants d’oreille en or que les hébreux avaient emportés avec eux.… Lire la suite...

MOÏSE

Voyant d’un mauvais œil la prospérité et la puissance du peuple des enfants d’Israël, le nouveau Pharaon ordonne aux sages-femmes Égyptiennes d’exterminer tout nouveau-né hébreu de sexe masculin (Exode I).

Ne pouvant plus dissimuler son bébé de trois mois, une femme de la tribu de Lévi le place dans une corbeille qu’elle dépose sur le Nil. Venue se baigner dans le fleuve, une fille de Pharaon découvre l’enfant. Malgré son origine qui ne laisse de place au doute, elle décide de l’adopter et le confie quelques temps, contre salaire, aux soins nourriciers de sa mère naturelle.… Lire la suite...

LES MÂNES

Les Mânes sont les âmes des morts pour les Romains. A une période très ancienne de leur histoire, ceux-ci ensevelissaient les défunts de la famille dans le sol même de leur maison : ils croyaient que leurs âmes habitaient ainsi avec eux sous la forme d’esprits familiers, nommés Dii parentes (« Dieux parents ») et Manes (« Mânes »), un nom issu d’un vieil adjectif manus signifiant « bon, gentil ».

Tous les tombeaux se sont ouverts
Pour voir passer le mort vainqueur

Considérés comme de « bons esprits » protecteurs, les Mânes sont honorés régulièrement par chaque père de famille : il leur fait des offrandes sur l’autel de sa maison, comme aux autres divinités traditionnelles du foyer, les Lares et les Pénates.… Lire la suite...