01 – Crépuscule-Transfert
02 – Les mouches bleues
03 – Est-ce ta première fin de millénaire ?
04 – Bruits de bulles
05 – Fin de partie
06 – Animal en quarantaine
07 – Série de 7 rêves en crash position
08 – Juste une valse noire
09 – Paranoïd game
10 – Maalox Texas blues
11 – La Terre tremble
12 – Une provinciale de petite bourgeoisie
13 – Encore un petit café
14 – Terrien, t’es rien
C’est un album très noir. Votre vision n’est-elle pas un peu apocalyptique ?
Le mot est peut-être trop fort. L’humour est quand même présent. Je joue avec les mots, les situations… Depuis ma naissance, on me dit que je suis noir, pessimiste. C’est comme ça, j’agis par intuition, non par volonté délibérée. Je vois les choses un peu comme les auteurs de science-fiction. J’éprouve même le besoin d’imaginer le pire pour qu’il n’arrive pas.
Fragments d’hébétude ? Pourquoi ?
Ça colle avec la façon dont j’ai réalisé cet album, un peu fracassé quant aux mots. L’hébétude, c’est un état presque morbide, qui peut être causé par certaines substances, voire par un choc émotionnel. L’alcool aussi. Ce mot d’hébétude, on me l’a souvent appliqué, quand j’écrivais des morceaux comme Alligators 427…
28/01/1994 – humanite.fr