Animal en quarantaine

ANIMAL EN QUARANTAINE

(Paroles et musique : H.-F. Thiéfaine)

Oh ! Le vent se lève
Au large des galaxies
Et je dérêve
Dérive à l’infini
Oh ! Oh ! Tourmenté
Oh ! Oh ! Torturé
Je m’imagine
En ombre vaporeuse
Ame anonyme
Errante et silencieuse
Oh ! Oh ! Tourmenté
Oh ! Oh ! Dépouillé
Exigeant l’immortalité
Et refusant de retourner
Peu à peu vers la face cachée
De la nuit

Vers l’autre monde
Dans le dernier taxi
Les infos grondent
Et le temps s’obscurcit
Oh ! Oh ! Tourmenté
Oh ! Oh ! Torturé
Exigeons l’immortalité
Et refusons de retourner
Peu à peu vers la face cachée
De la nuit

Oh ! Le vent se lève
Au large des galaxies
Et je dérêve
Dérive à l’infini
Oh ! Oh ! Tourmenté
Oh ! Oh ! Torturé
Exigeons l’immortalité
Et refusons de retourner
Peu à peu vers la face cachée
De la nuit


Animal en quarantaine
J’avais 40 ans et je voulais parler de ce qu’on ressent alors. J’étais en plein doute, je ne comprenais pas ce qui se passait. J’ai réalisé que j’étais, en gros, à la moitié de ma vie. J’étais inquiet, je pensais à la fin. Je crois que les gens m’apprécient parce que j’évoque des thèmes comme la mort qu’aucun chanteur n’aborde. C’est ma façon de leur dire qu’ils ne sont pas seuls.
La Dépêche – 28/09/2018