Mytilène Island

MYTILÈNE ISLAND

(Paroles : H.-F. Thiéfaine – Musique : Jeanne Cherhal)

Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant
Elles sont si belles et si troublantes
Si profondément émouvantes

Sous l’oeil de la lune en épure
Leur ombre au bord de la piscine
Ondule avec leurs chevelures
Brûlant d’une féérie libertine
Leurs lèvres tremblent et se bousculent
Dans un grave et léger baiser
Tandis que leurs doigts manipulent
La soie de leur seins dégrafés

Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant
Elles sont si belles et si troublantes
Si profondément émouvantes

Une main sur le ventre de l’autre
Elles goûtent au satin de leur peau
Sans que leurs désirs ne se sauvent
Ne se perdent au bout de leurs mots
Elles ont la grâce et l’élégance
Fragile de la peinture flamande
Et je contemple le silence
Des nuits de Mytilène Island

Elles se caressent en m’ignorant
Moi qui les mate en me noyant
Elles sont si belles et si troublantes
Si profondément émouvantes