Dans la mythologie romaine, les Furies sont des divinités infernales que l’ont peut assimiler aux Érinyes grecques nées, selon Hésiode, du sang d’Ouranos émasculé qui s’écoula sur Gaïa, la Terre. Qualifiées de Chiennes d’Hadès, elles poursuivaient les coupables de parricides et de parjures jusque dans les Enfers dans le but de les châtier et leur ôter tout espoir de miséricorde.
Fatigué d’un été qui le rongeait sans fin
Et de l’hargneuse odeur des furies sanitaires
À Athènes, on les nommait Euménides (Les Bienveillantes), un euphémisme employé pour rendre hommage à leur renoncement à poursuivre Oreste. Le frère d’Iphigénie avait en effet été acquitté par l’Aéropage après avoir tué sa mère Clytemnestre en voulant venger son père Agamemnon. Une expression certainement employée pour conjurer leur mauvais sort.
Virgile dénombra trois Furies :
- Tisiphone (la Vengeance), était chargée de veiller nuit et jour au Tartare pour punir les criminels et les frapper impitoyablement à l’aide de son fouet. Dans les Métamorphoses d’Ovide, elle porte un serpent en guise de ceinture autour de la taille.
- Mégère (la Haine) avait pour mission de semer parmi les hommes les querelles et les disputes.
- Alecto (l’Implacable), la chevelure entortillée de serpents, armée de vipères, de torches et de fouets, tourmentait les criminels sans relâche.
Si elle perd sous la pluie ses clopes et sa barrette
Ta gorgone se transforme en furie sous amphètes